Par Steve Dubb
Lorsque le conseil d’administration de ACE a choisi d’organiser l’institut dans le Dakota du Nord, il l’a fait pour deux raisons : la première était de reconnaître l’importance vitale que la région a jouée, à la fois dans l’histoire et dans le présent. Une autre raison essentielle était de renforcer le travail dans les communautés autochtones de la région. À cette fin, et grâce au soutien financier de Cooperative CatalystL’Institut ACE débutera par un panel de trois remarquables leaders autochtones, qui participeront à notre session plénière de lancement sur le thème « Cultiver la coopération : Le développement économique, le renforcement des communautés et la construction de la nation dans les communautés autochtones ». Ces personnes sont les suivantes :
- Carly Bad Heart Bull (Bdewakantunwan Dakota/Muskogee Creek et citoyen Flandreau Santee Sioux) est directeur exécutif de la Native Ways Foundation. La mission de la fondation « est d’encourager les dons éclairés aux organisations à but non lucratif dans les pays indiens et en Alaska par l’éducation des donateurs et la défense des intérêts des organisations à but non lucratif autochtones ».
- Joseph McNeil, Jr. (Sioux de Standing Rock) est directeur général de Sage Development Corporation, une autorité publique de production d’électricité appartenant aux Sioux de Standing Rock, la première entité de ce type détenue par une seule nation autochtone aux États-Unis. Sage produit de l’énergie renouvelable et développe un parc éolien de 235 MW qui devrait ouvrir avant la fin de la décennie.
- Lakota Vogel ( Sioux de Cheyenne River) est directrice exécutive du Four Bands Community Fund, une institution financière de développement communautaire autochtone (CDFI) qui, à ce jour, a accordé plus de 20 millions de dollars de prêts immobiliers et commerciaux ; elle est également membre du conseil d’administration de la Banque de réserve fédérale de Minneapolis.
Au cours de cette table ronde animée par un modérateur, les panélistes aborderont une série de questions allant de la relation entre le développement économique et la construction d’une nation aux lentilles culturelles qui façonnent le travail, en passant par la signification de la coopération dans les communautés autochtones et la manière dont les éducateurs et les développeurs de programmes coopératifs non autochtones devraient « s’impliquer » et ne pas « s’impliquer » dans les communautés autochtones et comment créer des coalitions réunissant les communautés autochtones et non autochtones.
Le public aura également l’occasion de poser des questions. Nous nous réjouissons de cette conversation animée. J’espère que vous pourrez nous rejoindre à Bismarck-Mandan et constatez par vous-même !